Ma nouvelle fic: Sombre, mystérieuse et épique!

[plibi]

J'espère que tu continueras ta fic.

[koopa troopa]

Moi aussi, j'espère!
Etant donné que je ne serai pas là en Juillet, je profite de ne pas avoir cours (les 3e ont brevet des collèges) pour en faire le maximum avant vendredi soir! Car passé cette date, vous ne me verrez peut-être plus avant le 5 août... Dur!
Scuni, je t'envoie le début de la fic. Je me demande ce que Mady en pensera...

[plibi]

Toute façon, moi j' adore les fics, mais j'en fais jamais car ellle sont toujours trop longue vu que j'a dore ça!!!
Mais vraiment très très longue, et vu que je vais partir le 8 juillet et que je reviendrais vers la 3e semaine d' aout alors... pas trop le temps.

[koopa troopa]

Et un nouvel épisode, le premier fait sur Word! Et donc un peu plus long.


Chapitre 3 : « IL a du potentiel, c’est sûr »

23 Janvier, 20 ans auparavant
Ville de Koopvillage, royaume de Bowser
Devant l’orphelinat.
17h 34

« Ah ! Vous voilà ! s’exclama le directeur de l’orphelinat. »
Il couru à toutes jambes, aussi vite que l’épaisse couche de neige le lui permettait. Cela faisait maintenant 3 jours que la neige tombait sans discontinuer. La couche épaisse de neige faisait au moins 50 centimètres.
Devant lui se tenait un koopa avec une étiquette où était écrit « Sgt. Kooping. Recrutement ».
« Bonjour. Répondit sobrement le soldat. Alors, où est-il ?
-Là, dans la cour, suivez-moi… »
Tout deux se frayèrent un chemin dans l’épaisse couche de neige. Le directeur, qui portait un épais manteau en poil de Topi-Taupe, encore plus difficilement. Remarquant l’absence de vêtements particuliers contre le froid chez le sergent, il demanda :
« Vous n’avez pas froid ?
-Non, dans l’armée, nous subissons des entraînements rigoureux. Nous avons déjà fait des entraînements dans le désert Sec-sec et sur la banquise Sorbet. »
Ils arrivèrent dans une petite cour derrière l’austère bâtiment. Il y avait des balançoires, des tourniquets… Et une espèce de mannequin dans lequel frappait un jeune koopa d’une dizaine d’années. Dans une pièce vitrée dans le bâtiment jouaient de jeunes koopas et masskass, bien au chaud. Le jeune koopa était seul dans le froid mordant du dehors. Il frappait. Encore et encore sur le mannequin comme si il lui avait fais tout les tors du monde.
« Il est jeune… déclara le sergent, pensivement.
-Oui, mais l’armée est sa seule chance !
-Et pourquoi ça ?
-C’est simple ! L’armée est son unique porte ! Il ne veut … Il ne peut pas faire autre chose ! Vous connaissez la loi mieux que moi ! Tout enfant vivant dans un orphelinat ou une pension doit la quitter à ses quatorze ans ! Il aura cet âge dans 3 jours ! Et après ?
-Et pourquoi est-ce qu’il ne « peut » pas faire autre chose ?
-Il se bat. Il ne fait que ça ! Nous organisons des ateliers pour préparer les enfants à leur vie active future, mais lui, rien ne l’intéresse !
-Il se bat avec les autres enfants ?
-Non… Il s’entraîne, seulement. Une fois, il c’est battu, en fait… Contre le petit Yooki Doo, n°62. Il voulait tout le temps instaurer sa dictature. Un jour il est allé vers le petit Koops et… Il lui a dit : « Toi, tu me files ton dessert ce midi ou je te banni d’ici ! » Koops n’a rien dit, il l’a frappé, dans l’estomac, et la bande de Yooki lui est tombé dessus. Il a fuit après en avoir mis la moitié K.O. La rumeur s’est propagée, et Yooki est resté enfermé dans son dortoir pendant une semaine. Sa bande n’a jamais plus fait peur à personne et elle s’est dissoute. Beaucoup d’enfants ont été très reconnaissants envers Koops. Mais il restait seul, il fuyait ses admirateurs et, à ce que je sais, il n’a jamais eu de véritable ami.
-Koops, c’est bien son nom ?
-Oui ! Bien sûr ! Venez, allons le voir… »
Tout deux s’approchèrent du petit koopa qui continuait à frapper comme un forcené sur le mannequin de bois. La neige lui arrivait jusqu’à la taille. Il semblait infatigable.
« Je vous laisse. Déclara le directeur. »
Il se dirigea vers la pièce où il pénétra. L’instant où il ouvrit la porte, on entendit de la musique, des conversations et des rires venant de l’autre côté de la porte, répandant une atmosphère chaleureuse et conviviale au-dehors, puis ce fut le silence, l’atmosphère lourde, pesante, glacée. Le sergent se dirigea vers un banc recouvert de givre et de neige. Il l’épousseta un peu, s’assit puis invita le jeune koopa à s’assoir. Celui-ci obéit immédiatement, mais son visage farouche évoquait la crainte, la suspicion et le renfermement sur soi. Il s’assit, et reporta son attention sur le militaire.
« Vous voulez quoi ? demanda-t-il sans ménagement.
-Je suis de l’armée koopa. Et je suis là pour te parler de ton futur, de ta carrière professionnelle, si tu préfères.
-Bof…
-Quoi, ce n’est pas ce que tu veux faire ?
-C’est la seule chose qui me soit acceptable. C’est tout. Répondit l’orphelin sans émotion.
-Moui… Mais parlons de toi, maintenant, de toi et de toi seul. Sais-tu que nous avons un dossier sur toi, à l’armée ? Non ? Et bien oui. Il raconte qu’on a découvert ta mère accouchant de toi. Elle a donné ton nom aux soldats qui t’ont vu naître. Koops, c’est bien ça ? Oui. Et tu veux en parler ?
-Vous êtes psychologue ? demanda froidement Koops. »
Le sergent Kooping eu un sourire. Le garçon était farouche, avait du franc-parler et n’avait pas peur de s’exprimer franchement, même devant des adultes. Il serait idéal pour l’armée. Mais encore fallait-il qu’il soit d’accord.
« Tu voudrais venir dans l’armée ? Je sais que tu devras bientôt quitter cet orphelinat, et l’armée est encore ce qui te conviendrait le mieux, tu ne crois pas ? »
-Moui… Entre nous, ça ne sera pas plus mal… Je crois que Yooki Doo et sa bande veulent me tabasser ce soir…
-Et ça ne t’inquiètes pas plus que ça ? demanda le sergent.
-Il en faudrait plus que ça pour m’inquiéter, beaucoup plus… »
Le soir même, ils quittèrent l’endroit, sous l’œil un peu attristé du directeur. C’était le début d’une nouvelle vie pour Koops. Il nouvelle vie plus que tourmentée…

[Yasashiki]

Je trouve sa tres bien , vivement la suite !

[koopa troopa]

Bonjour à tous! Voici enfin le nouveau chapitre! Je vous souhaite donc une bonne lecture!

Chapitre 5: Harmonie

Les soldats du régiment spécial c'étaient arrêtés au milieu d'une plaine verdoyante. La lune, pleine ce soir là, brillait avec force. Les koopas avaient allumé un feu pour s 'éclairer et se réchauffer. Le capitaine Koops, quant à lui, semblait réfléchir. Un de ses hommes s'approcha:

« Quelque chose ne va pas, mon capitaine?
-Je réfléchis juste à un plan, soldat. Terrasser Mario ne sera pas une partie de plaisir.
-Ah bon? »
…........
« Mais au fait, qu'est-ce que tu fous hors de ta tente après le couvre-feu?
-Mai, heu... J'arrivai pas à dormir alors... »
Falcon Punch! It's very effective!

Pendant environ une heure, Koops observa le ciel étoilé, plongé dans ses pensées. Il s'apprêtait à aller se coucher quand une forme sombre descendis des cieux. Le capitaine, par réflexe, plongea sur le côté, et sorti son arme de service, un colt (parce que oui, il y a des colts dans l'univers de Mario, me demandez pas pourquoi ni comment, j'en sais rien du tout...).
Mais c'était inutile. Jamais sa minuscule arme n'aurait pu infligé de dégâts à l'imposant vaisseau spatial qui venait de se poser devant lui. Il le reconnut très rapidement, il s'agissait de l'observatoire de la comète.
Une passerelle se déploya alors avec lenteur vers le sol. La princesse Harmonie, qui semblait entourée d'une aura brillante comme celle des étoiles, descendis cette rampe et avança de quelques pas sur le sol. Elle s'arrêta un court instant pour observé le koopa, puis déclara:
« Capitaine Koops, je présume?
-Oui, c'est bien possible, répondit l'intéressé froidement.
-Je suis désolée de devoir vous dire ça, mais votre voyage s'arrête ici...
-Le Royaume Champignon est informé de... Notre visite de courtoisie?
-Non, je vous ai vu de loin. Et je n'ai pas eu trop de difficulté à savoir ce que vous mijotez... Alors, vous avez le choix: soit vous stoppez ici et nous n'en parlons plus, soit vous tentez de continuer et votre voyage s'arrête ici, définitivement.
-Je choisis la troisième option: On tente le passage ET on continue notre route.
-Vous voulez donc vous battre? Vous ne doutez de rien.
-Assez de blabla, nous allons nous battre!
-Parfait, je vous prend un à la fois ou tous en même temps? »

Koops appela ses troupes. Tout ses hommes sortirent de leur tente et se mirent en position, même si ils étaient assez effrayé par l'idée d'affronter Harmonie elle-même.

« Excusez-moi, chef, demanda un des soldats de Koops. Je pense qu'il y a une bonne solution pour la vaincre facilement...
-Ah bon? S'exclame le capitaine qui était près à faire n'importe quoi pour s'assurer la victoire.
-Oui, si on y regarde bien, Harmonie est nulles en OU. Elle a une bonne défense mais son attaque en pâti. En plus, nature timide= baisse de l'attaque. Si vous mettez à profit son movepool de merde en plaçant les rocs, vous devriez blessé les lumas qui...
-Gné?
-Enfin, c'est très simple, PV: 234...
-Bon, on va y aller à l'ancienne, ce sera plus simple... »

Dès lors, la tension s'alourdit au point qu'on avait l'impression que tout allez être écrasé par son poids. Koops faisait face à Harmonie. Ses soldats aussi étaient prêts au combat. Il n'était pas dans l'idée de Koops de faire un combat loyal et équitable. Seule la victoire importait. Harmonie était réticente a se battre, mais la vie de ses nouveaux amis était en danger. Aussi, elle porta la première attaque.

Elle projeta un sort qui se matérialisa sous la forme d'une boule d'énergie bleue, qui partit comme une balle. Koops exécuta un plongeon de côté et évita, mais une dizaine de ses troupes furent touchés plus ou moins gravement, et au moins 5 furent mis hors de combat. Koops décida de rendre la pareille à la princesse. Il plongea, tira une de ses deux épées de son dos et attaqua de face. Harmonie effectua une « glissade » sur le côté et esquiva de peu. Koops eu un sourire: « Bon réflexes, mais ce ne sera pas suffisamment pour éviter ça... ».
Harmonie s'attendit alors à une attaque de face de la part du koopa, mais, au lieu de ça, trois des hommes valides du capitaine se jetèrent sur la combattante et la forcèrent à se poser à terre.
Un luma s'écria alors: « Touchez pas ma maman! » et, suivi de plusieurs de ces compagnons, il se jeta sur les soldats et ils foncèrent sur eux pour les forcer à lâcher prise.
Les koopas tinrent quelques minutes, puis abandonnèrent. Bousculée, Harmonie parvint néanmoins à se remettre en position de combat. « Vous, koopas, êtes tous les même. On ne peut pas vous faire confiance... déclara-t-elle ».
Koops se contenta d'un sourire narquois. Il se précipita vers son adversaire à une vitesse fulgurante, et, ayant dégainé sa seconde épée, porta à Harmonie un redoutable coup en croix. La princesse des étoiles réussi à se protéger en grande partie grâce à un bouclier magique, mais elle prit tout de même beaucoup de dégâts. La princesse, à bout de souffle, n'avait pas l'habitude de mener de combats, quels qu'ils soient.
Elle sentait bien qu'à ce rythme, et même avec toute la bonne volonté du monde, elle ne pourrait rien faire pour empêcher la victoire de son ennemi. Elle fit volte-face dans l'espoir de se tirer de là sans trop d'encombres, lorsqu'elle se souvint d'un moment particulier vécu avec Mario:

« Dis-moi Mario, pourquoi m'aides-tu à réparer mon vaisseau en lui apportant de l'énergie? La princesse Peach est sauve désormais...
-Je le fais pour être sûr de mettre Bowser hors d'état de nuire, et puis surtout pour t'aider!
-Mais enfin, c'est très risqué! Tu risques ta vie à chaque fois!
-Bah! J'ai l'habitude! Et puis, c'est ça l'amitié!
-Pardonne-moi... J'ai vécu uniquement avec des lumas pendant très longtemps... Les relations humaines, c'est pas mon truc...
-C'est rien! Sache juste que je serai toujours là pour toi! On est ami!
-Oui, ami.. »

« Ami... murmura Harmonie ».
Une larme roula sur sa joue. Elle ne devait, ne pouvait pas se permettre de trahir Mario, de le laisser à la merci de ces monstres... Elle se retourna, et fit face.
« J'ai peut-être déjà perdu, mais au moins, je vendrai chèrement ma peau! 
-C'est beau, le courage... déclara Koops, qui sourit une nouvelle fois narquoisement. »

Le combat qui suivit fut bref, et son issue évidente. Après la défaite d'Harmonie, Koops lui entailla profondément la hanche, ordonna qu'on réanime les KO et il reprirent la route. Le royaume Champignon avait décidément beaucoup à craindre de ce nouvel adversaire...

[koopa troopa]

26 Janvier, 20 ans auparavant.
Camp d'entraînement de l'armée de Bowrington, emplacement secret.
10h56

Le sergent Kooping s'avança d'un pas décidé vers l'immense camp militaire dressé devant lui. Cela faisait maintenant 3 jours qu'il avait fait, selon lui, une des plus remarquables rencontres de sa vie : un jeune Koopa d'à peine 14 ans. Cela faisait 3 jours qu'il était allé le chercher dans l'orphelinat perdu au fin fond de la province de Koopaland.
Il avait un peu parlé à la recrue lors de leur voyage. Un peu était bien le terme exact, la jeune tortue n'était vraiment pas bavarde. Il avait appris qu'il avait vécu depuis toujours dans cet orphelinat, et ce depuis 14 ans auparavant, où une escouade de soldats du royaume l'avais déposé en disant juste que la mère était morte et le père inconnu, peut-être mort lui aussi. Les orphelins de père n'étaient pas rares dans cette sombre époque de guerre.
Malgré son tempérament froid, le sergent avait trouvé en Koops quelque chose d'attachant, qui l'avait poussé à s'en inquiéter plus que de ses autres recrues. Peut-être le fait qu'il était orphelin. Kooping n'avait jamais aimé engager des soldats dans les orphelinats, les gosses rejoignaient l'armée parce qu'ils rêvaient de gloire et de fortune, choses inconnues dans ces établissements, parce qu'ils ne pouvaient faire que ça parfois, comme Koops. Il arrivait même que des enfants s'engagent pour venger leurs parents tués pendant la guerre. « Comme si vous faire tuer bêtement allait changer les choses » pensait silencieusement Kooping, mais en tant que recruteur de l'armée, il n'avait pas le droit d'exprimer ce genre de point de vue, au risque d'effrayer de la chair à canon potentielle.
Son attention pour le jeune Koopa venait peut-être aussi de son caractère, qui donnait envie de savoir ce qui se cachait derrière, mais qui laissait aussi transparaître la vie éprouvante qui avais dû être celle de ce gamin.
Ou bien le sous-officier était juste impressionné par ses compétences martiales. C'était un combattant hors pair et infatigable d'après ce qu'on lui avait dit.
Il entra dans le camp, salué par les gardes à l'entrée. C'était un des camps d'entraînement les plus vastes et les plus actifs de tout le royaume. Il alla aussitôt voir le Lieutenant Karpa, son supérieur hiérarchique qu'il tutoyait malgré tout car ils se connaissaient depuis leur engagement.

« Salut lieutenant, comment ça va aujourd'hui ?
-Super Kooping. Mais t'imagines même pas le boulot de fou que j'ai. On reçoit des tas de nouveaux ces temps-ci.
-Pour la fameuse grande offensive de mi-Février, c'est ça ?
-Exactement, le roi Bowrington a placé beaucoup d'espoirs dans cette attaque et nous n'avons pas intérêt à louper notre coup.
-Pauvres types, répondit Kooping en pensant surtout à Koops. Ils sortiront peine de leurs classes qu'on les enverra déjà au casse-pipe.
-Oui, mais on a pas le choix, nos effectifs fondent comme neige au soleil ces temps-ci. J'ai l'impression que le nouveau chef de l'état-major nommé par le roi est aussi doué en stratégie que moi en couture.
-Le jour où on ne sera plus commandés par des incapables, on aura peut-être une chance de gagner cette guerre...
-T'en fais pas, je suis sur que le prince Bowser mettra en place des stratégies innovantes et inattendues à chacune de ses tentatives quand il sera roi.
-J'espère. Et tu as des nouvelles du petit nouveau que je t'ai ramené il y a quelques jours ? Koops ?
-Et comment ! Il est devenu un peu la mascotte de la troupe, vu que c'est un des plus jeunes gars du camp. Mais il est froid comme la glace et solitaire comme le ver.
-Euh... Ce n'est pas exactement la comparaison que j'aurai choisie...
-Ben quoi ? La glace c'est très froid non ?
-... Laisse tomber, tu veux ? Enfin bon, et sinon ?
-Il arrête jamais ce petit. Il se réveille à 6h du matin, il va taper sur des trucs, il mange à midi, il retape sur des trucs jusqu'à 18h, il soupe, il retourne taper sur des trucs et il va se coucher à 22h, d'après ce qu'on m'as dit.
-Je peux aller le voir ?
-Il est parti en ville avec son escouade, j'ai pensé que ça lui ferait du bien de sortir un peu, au moins il ne tape pas sur des trucs. Enfin j'espère.
-Bon, très bien, merci quand même vieux, on se revoit bientôt.
-Tu restes pas ?
-Non, j'ai encore du boulot, à plus. »

Pendant ce temps, dans le village voisin, une escouade de soldats dégustait un bon Champiwhisky et un repos mérité après des heures d'entraînements dans le café de la ville. Le groupe était passablement éméché, et donc assez bruyant. Mais le plus remarqué de ses membres étaient l'un des seuls qui ne semblait pas avoir plus d'alcool que de sang dans les veines. Il était très jeune, et son uniforme était un peu trop grand pour lui. Les clients étaient ébahis qu'un Koopa si jeune puisse être dans l'armée. De plus, tout comme Kooping, ils savaient qu'une grande opération se préparait, ce qui n'était pas difficile à deviner quand on voyait l'agitation au camp, et ils se doutaient que ce gosse y participerait. Il serait sûrement terrorisé.
Mais si les clients avaient un peu mieux connu la source de leur étonnement, ils auraient su que ce n'était pas le genre à avoir peur. Bien au contraire.
Parmi les personnes présentes dans le bar, une jeune Koopette d'environ 16 ans, plus intriguée encore que les autres, observait intensément le soldat. Elle ne pouvait s'empêcher de le comparer à son frère, un gros vantard qui prétendait sans arrêt qu'il ferait un vrai massacre quand il serait soldat, mais qui n'avait jamais rien fait pour s'engager. Quand on lui demandait pourquoi il n'avait pas encore rejoint l'armée, il répliquait juste qu'il attendait le bon moment. A 20 ans, son frère serait sûrement engagé dans un moment bien meilleur que pour ce jeune Koopa d'à peine 15 ans, peut-être moins.
Quelques minutes, l'entrée fracassante d'un militaire coupa sa réflexion. A voir les barrettes dorées sur les manches de son uniforme, le type devait être très gradé.

« C'est quoi ce foutoir ? Hurla-t-il. Vous êtes des soldats, bande de débiles ! Pas des sacs à vin. Sortez de là ou je vous fous en tôle pour une semaine ! »

La plupart des soldats s'exécutèrent, y compris le plus jeune, mais l'un d'entre eux, encore plus imbibé d'alcool que les autres, ne semblait même pas en état de comprendre ce qu'on lui demandait .

« Tirez-vous ! Ordonna l'officier. »

Le gars n'obéit pas, il en semblait d'ailleurs incapable. L'officier leva la main pour le frapper, au grand étonnement des témoins. Mais au moment où la main allait s'abattre, le jeune Koopa la retint.

« Ne le touchait pas, déclara-t-il avec une voix étonnement profonde pour son âge.
-Lâchez ça ! S'exclama le militaire avec surprise. Vous pourrez vous estimer heureux si je ne vous fais pas comparaître pour insubordination ! »

Le jeune Koopa le frappa alors violemment, à la surprise générale. Tout le monde savait que ce geste lui coûterait très cher, mais il en semblait pas s'en soucier.
Il ne faisait aucun doute que son avenir était compromis.