Je n'ai plus fait grand chose dans mon topic de création tiens, et j'avais justement pensé à faire une petite review, comme j'ai ressorti ma PS1.
Donc.. Allons-y ? :)
LET THE SHOW BEGIN!!
Quel homme original suis-je.
Il me semble, pour commencer, que tout le monde ici a certainement dû avoir entendu ce nom déjà une fois dans sa vie : TEKKEN. Il n'y aurait rien d'étonnant, étant donné qu'il s'agit d'une des sagas de jeux de combat les plus connus et qui se renouvellent toujours actuellement : TEKKEN7 est sorti sur borne d'arcade au Japon il y a à peine 2 mois et demi. On connaît tous plus ou moins des noms comme Jin Kazama, Ling Xiaoyu ou encore les Jack. Mais cela appartient à une époque de TEKKEN qui n'existait pas encore dans l'opus dont je vais vous faire le review (bon OK Y A DES JACK, mais vous m'aurez compris), car je vais à présent faire quelque pas dans le temps et vous parler plus spécialement de TEKKEN2, que je me suis procuré personnellement après avoir découvert la série avec le 3e du nom.
TEKKEN2 est sorti, comme un très grand nombre des jeux TEKKEN, bien plus en avance sur borne d'arcade que sur console : en Août 1995 sur arcade et un an plus tard un peu partout dans le monde sur PlayStation. Il s'impose comme le digne successeur d'un premier opus réussi mais perfectible.
L'artwork comprenant de gauche à droite Nina Williams, Jun Kazama et Michelle Chang qui a servi pour le fameux CD du jeu.
La principe des jeux de combat est relativement facile à comprendre : taper, frapper, fracasser, tabasser, faire mal, etc. En fait, battre celui qui est en face de vous. Pour cela, votre combattant et l'adversaire ont chacun une barre de santé qu'il ne faudra pas vider pour rester conscient.
Derrière ce principe propre à presque tout jeu de combat, exception aux plus originaux dont je n'ai pas les noms, se cache le prolongement du scénario que l'on a connu dans le premier opus de la série. Lorsque Kazuya Mishima battit son propre père lors du premier tournoi de combat (appelé
Iron Fist Tournament, et non il n'y a rien d'ambigu là-dedans) organisé par ce dernier et le jeta au fond d'un ravin (on ne rigole pas chez les Mishima, vous verrez), il reprit les rênes de la Mishima Zaibatsu, ce qui constituait la récompense de ce tournoi. Alors à la tête d'un véritable empire à la fois diplomatique et économique, il fit plonger l'entreprise dans la corruption et dans la drogue. Mais il s'en fichait pas mal de cela, comme ses bénéfices explosaient et détruisaient toute concurrence à côté, dure loi du business. Cependant, un événement va perturber l'esprit de Kazuya : on rapporte que son père ait survécu à sa chute du ravin (ce qui n'est guère étonnant connaissant les Mishima) deux ans plus tard et a recommencé à traîner dans les parages. La décision de Kazuya fut claire, il organisa alors le deuxième Iron Fist Tournament, bien déterminé à mettre fin aux projets de ses ennemis une bonne fois pour toute.
Ici, tout est donc affaire de revanche et de lutte entre Papa et Fiston, car ils ont le sang très chaud chez les Mishima, pire que des coqs. Autre chose d'important à noter, c'est qu'à côté de ce scénario si je puis dire
principal, d'autres combattants viendront se joindre à ce tournoi pour des buts divers et variés, comme le fric, ou les femmes (ou les deux, cc Lee Chaolan), ou des buts plus personnels, comme le financement d'actions caritatives.
Ce King presque paraplégique qui apparaît souvent au Stage 1 me fait pitié, mais en même temps c'est toujours mieux de l'avoir au début que vers la fin..
Autre chose qui puisse paraître suffisamment banal et compréhensible en ce qui concerne un jeu de combat : comment taper sur le méchant en face de soi ?
Sachez qu'à l'époque, ce n'est pas comme dans les derniers TEKKEN (par contre je sais pas si ct mieu avan) où il faut très souvent compter sur les
Juggles (des successions de coups lorsque l'adversaire vole dans les airs afin de le maintenir sans défense pour les petits paumés) pour percer dans le haut niveau du jeu. Ici, ne cherchez pas à faire de
Juggle, vous n'y arriverez JAMAIS. Il semble évident qu'avec une PS1 qui est sortie à peine 2 ans plus tôt, il est impossible de rendre les personnages hyper souples et capables de coups très rapides et élégants. En revanche, j'en profite pour parler des sauts qui, au passage, empêchent carrément les
Juggles, car les combattants peuvent seulement faire des sauts de 6m de haut avec un seul coup possible, ce qui peut rendre le mouvement difficile à manier. C'est clair que c'est l'un des points faibles du jeu (tout comme de TEKKEN premier du nom), mais qui a été heureusement rétabli dans TEKKEN3, où les sauts sont plus réalistes et plus faciles à exploiter.
Mis à part ça, c'est classique : chaque touche correspond à un membre, la croix sert à taper avec son pied gauche, le rond avec son pied droit, le carré avec son bras gauche et le triangle pour le bras droit bien sûr. Cependant tout ne reste pas si simple que ça (fort heureusement) et d'autres coups sont possibles en fonction des séquences que l'on demande à la manette : on retient par exemple les projections en appuyant simultanément sur carré et croix, puis sur triangle et rond. Quelques enchaînements sont également possibles, mais ce sont plutôt des enchaînements de trois ou quatre coups qui peuvent se révéler assez efficaces dans les combats. Ah, et pour ceux qui connaissent plutôt bien le premier opus de TEKKEN, non, Yoshimitsu ne vous bouffe plus la moitié de votre barre de santé avec son triple pied droit, vous pouvez vous rassurer désormais.
C'est Paul maintenant qui s'en charge.
Oui, ce mec en rouge qui vient de mettre à terre Papy.
On se rappelle (ou non) des graphismes de TEKKEN premier du nom, avec plus ou moins de douleurs : c'était de la 3D très polygonée comme tout jeu typique du début de la PlayStation (et personnellement j'avais mal pour Kuma qui ne ressemblait juste à rien, pauvre ours). En ce qui concerne son successeur, on voit quand même que, bien que ça reste quand même très vieilli désormais, Namco a quand même réussi à redresser la barre. Les personnages sont déjà mieux réalisés, j'aime plutôt bien les décors des stages même si ça reste toujours un peu perfectible malgré tout, et une mention spéciale pour l'église dans laquelle King se bat.
Tout comme dans le premier opus, les combattants ont en général deux costumes possibles, que l'on peut sélectionner en fonction de la touche avec laquelle on sélectionne notre lutteur. Ceci constitue d'ailleurs une originalité de la série TEKKEN par rapport à ses rivaux où on ne peut choisir de vêtements secondaires.
Néanmoins, les cinématiques (surtout les endings) sont très agréables à la vue, pour l'époque comme pour aujourd'hui.
Nous arrivons maintenant au point fort du jeu. Il y a certes quelques problèmes que l'on peut déceler dans le gameplay ou dans les graphismes, mais on ne peut pas dire que l'OST de TEKKEN2 est raté, c'est purement
IMPOSSIBLE.
Ce qui, de plus, rend ce point très solide, c'est que les musiques sont en général très variées et malgré cette "non-spécialisation" dans l'OST, elles sont parfois de très grandes qualités pour certains personnages, chacun saura trouver son thème fétiche même si ce jeu date de la fin des années 90 dans une console qui n'a pas encore fait totalement ses preuves. On passe de musiques très entraînantes faites pour les grands espaces comme le thème de Michelle Chang à des musiques bien plus solennelles comme le thème de Heihachi tout droit sorti d'un dojo japonais. Ou des morceaux électroniques et du coup très contemporains avec l'époque de sortie du jeu, même si certains joueurs ont souvent fait le rapprochement que l'OST de TEKKEN2 semble reprendre un style en général assez 80, alors que celle de TEKKEN3 est plutôt ancré dans la décennie 90 (ce dont je suis également d'accord, le thème de Paul semble être sorti tout droit de Brooklyn en toute fin des années 1970 avec le hip-hop naissant).
ATTENTION, BANDE SON DE FEU EN APPROCHE!!!
On terminera alors très classiquement cette review avec la durée de vie du jeu, qui, vous pouvez vous douter, n'est pas faramineuse du fait que TEKKEN2 soit un jeu de combat pur jus et qui ne cherche pas à être autre chose. Là-dessus, le jeu semble bien ne pas déroger à la règle de ce genre : on a plusieurs modes assez classiques, comprenant évidemment un Arcade afin d'obtenir les endings de tous les personnages, un Contre-la-Montre pour ceux qui aiment bien finir ça vite fait bien fait, un Combat en Équipe qui permet au passage le Multijoueurs tout comme le mode VS, un mode Survie pour ceux qui bombent le torse et souhaitent faire comme Rambo (avec plus ou moins de réussite..), et enfin un mode Entraînement pour éviter de se jeter dans le bain sans connaître la température exacte de l'eau.
En ce qui concerne la progression dans le jeu, les personnages à débloquer seront toujours ceux que vous rencontrerez avec un certain combattant dans le Stage numéro 4, il suffit de le battre, puis ainsi de finir l'Arcade, pour le débloquer et pouvoir jouer avec le lutteur ainsi disponible. Et pour certains combattants plus difficiles à débloquer, une technique est à réaliser, mais je ne vais quand même pas vous la dévoiler bande de petits filous..!
En définitive, TEKKEN2 reste avant tout un jeu de combat comme on en connaît tant d'autres : il bénéficie certes de certaines originalités propres à la série TEKKEN, et reste également un très bon jeu de combat qui a rencontré un fabuleux succès commercial malgré son gameplay qui bat malheureusement de l'aile presque 20 ans plus tard, mais ne constitue pas non plus un jeu absolument exceptionnel qui brise les codes de tradition de tout jeu de castagne qui se respecte.
Justement, ce jeu se respecte, sinon gare à vous, vous pourriez avoir des bleus, ouch..