Concours de fanfictions / nouvelles

[1_up]

Je rajoute dans les règles (parce que ça m'arrange dans l'absolu) que comme c'est la fic qui est notée, et non l'auteur en lui même, chacun a le droit d'écrire deux fics maximum si il est très inspiré. En précisant que les deux doivent être assez différentes, pas de deuxième chapitres évidemment.

[koopa troopa]

Je l'ai écrite aujourd'hui, c'était plutôt rigolo.



En cette belle après-midi de Juillet, Billy et Jimmy, deux vieux amis inséparables de la petite ville de Lagoon Creek, étaient plongés dans l'organisation d'un des événements les plus attendus de l'année par leur bande d'amis : la fameuse sortie de l'horreur. Chaque année, Billy et Jimmy réunissaient leur bande pour se lancer dans l'exploration d'un endroit réputé hanté dans les environs de leur paisible ville.
Cette année, leur choix s'était porté vers un vieux manoir du siècle dernier à l'écart de l'agglomération. Il avait toujours attiré leur attention, ainsi que celle de tous les enfants des alentours, mais ils n'avaient jamais eu le courage d'y aller.
« Tout est prêt, déclara Billy, on va pouvoir aller chercher Jonnhy, Sandy, Blondie, Agatha Christie et Laurence Boccolini.
-Est-ce que j'appelle aussi Bobby, Marky, Lawrence d'Arabie et Bruce Lee ?
-Oui, mais surtout pas McGee, je n'ai jamais pu le supporter.
-D'accord, j'y vais Billy !
-Bonne chance Jimmy !
-Ne t'inquiètes pas Billy !
-Sois prudent en traversant la route Jimmy !
-Je n'y manquerai pas Billy !
-Je t'aime Jimmy !
-Sale pd. »
Et la seconde suivante, Jimmy était parti.
Il ne fallut pas longtemps pour réunir leur bande, équipée de lampes torches, provisions, et même de cordes. Un vent d’inquiétude se fit sentir lorsque les deux compères annoncèrent leur destination, mais il s'avéra que c'était en fait Dobby et ses éternels ballonnements dus à son cancer prématuré de la prostate, cette dernière ayant grossi jusqu'à la taille d'un ballon de football américain, elle compressait son malheureux estomac qui produisait moult gaz qu'il libérait de façon totalement aléatoire.
« J'espère que ton cancer t'emporteras bientôt Dobby, s'exclama July. L'odeur est horrible ! »
Tandis que Dobby pleurait de chaudes larmes, la bande d'amis se dirigea d'un pas conquérant vers le portail. Ce fut le jeune Bumblebee qui fut chargé d'ouvrir le portillon de bois donnant accès au jardin. Mais le pauvre gamin s'érafla le doigt sur un clou rouillé, attrapant sans le savoir un tétanos foudroyant qui le mènerait à la mort quelques jours plus tard. Bumblebee était la première victime de la maison hantée : ses parents, bien trop cons, s'étaient persuadés que le vaccin antitétanique était dangereux pour la santé de leur enfant, cruelle ironie.
Le groupe pénétra dans l'enceinte maudite. Le jardin, aussi peu entretenu que Mario Museum, était couvert de hautes herbes, les branchages des arbres avaient poussé de façon anarchique (preuve en était qu'ils formaient les mots « ni dieu ni maître ») et les aventuriers en herbe se sentaient l'âme d'explorateurs perdus dans la forêt Amazonienne (du moins la partie qui n'était pas couverte d'exploitations minières illégales exploitées par des mafieux colombiens).
« J'ai faim, lança alors Gin Rami. »
Castaldi s'empressa de lui tendre un jambon-beurre, mais le cochon, transformé en jambon dans obscur abattoir roumain, avait connu la libération par l'armée Rouge en 1944. Sans le savoir, Gin Rami allait mourir d'une grave intoxication alimentaire quelques jours plus tard. Elle était la deuxième victime de la maison hantée.
Les amis poursuivirent leur chemin dans le tortueux jardin, mais alors qu'ils cherchaient la voie la plus courte pour rejoindre la porte du manoir, Samwell Tarly fut mordu par un tuyau d'arrosage rouillé planqué dans la verdure, ce qui lui promettait une triple mort : par le venin du tuyau, pas l'eau croupie qu'il contenait et dans laquelle germaient plus de maladie que dans un puits somalien, et par le tétanos transféré par l'embout rouillé du tuyau. Comme souvent dans ces cas là, Samwell Tarly se persuada que c'était une petite morsure de rien du tout et qu'il devrait, au pire, arrêter de faire de la pelote basque pendant une semaine ou deux, mais comme souvent dans ces cas là, il mourrait dans d'atroces souffrances sur un lit d'hôpital, devant des médecins impuissants et sa mère en larmes. Il était la troisième victime de la maison hantée, et la 67e des tuyaux d'arrosage, cette année. Protégez-vous. C'était un message du ministère de la Santé.
La bande atteignit finalement la porte d'entrée, et entra, car entrer par une porte d'entrée est tentant, plus tentant que d'entrer par une porte de sortie.
Lorsqu'ils entrèrent, un courant d'air glacé les parcouru. Moriarty éternua alors. Moriarty, asthmatique, ne savait pas encore que ce rhume lui boucherait les bronches et le ferait étouffer à mort. Il représentait un certain nombre sur la liste des victimes de la maison hantée.
Puis ils entamèrent leur exploration, ouvrirent plusieurs portes. Ils ouvrirent la mauvaise. En effet, l'ouverture d'une bonbonne de gaz moutarde avait été reliée à la poignée de ladite porte par une épaisse toile d'araignée, renforcée au fil des ans par des milliers d'arachnides consciencieuses. Et l'ouverture de la porte entraîna inévitablement celle de la bonbonne, et Jenny, Harry, Bonnie, Robby, Maggie, Sarkozy, Philippe Risoli, Kicklee, Chucky, et les 243 autres, tout un pan de la jeunesse dorée de Lagoon Creek, alla mourir dans cette salle, gazée par la folie des Hommes. Il est important de préciser que Jacky, seul noir du groupe, fut le premier à succomber au gaz mortel.
Tous moururent donc, sauf Billy, qui était resté en arrière pour refaire les lacets de ses baskets. Le valeureux Billy s'exclama :
« Je suis le dernier, je dois trouver de l'aide ! »
Et il courut à travers la maison, la peur au ventre, traversa le jardin tel une fusée, sortit en trombe. Billy était sauvé. Et non, car Billy s'était égratigné la main sur le clou du portillon, il avait le tétanos. Et le sida, car il avait couché avec Cindy sans se protéger, petit polisson. Protégez-vous.

[1_up]

Ma participation.

Il n'en restera qu'un.
C'est la seule phrase que j'ai retenu du discours de l'homme assis en face de moi. Six mots qui ont glacé mon sang, remettant en question ma propre survie. Le plus effrayant, c'est qu'il a prononcé cette phrase avec le sourire, parmi le flot de ses paroles dans lesquelles il essaye de me noyer depuis que l'on m'a amenée ici. Comme si elle n'avait pas d'importance. Je n'ai retenu que ça pourtant. Je n'ai pas compris, pas écouté le reste.
Je reste impassible devant lui, hochant la tête de temps en temps, car cela suffit à le satisfaire au vu de son sourire. Comment peut-il sourire en m’annonçant cela ?

Lorsqu'il a fini de parler, un autre homme, habillé de la même façon vient me chercher et je suis obligée de le suivre dans un dédale de couloirs. J'essaye de les mémoriser mais ils sont tous identiques. Il s'arrête devant une porte, ouvre celle-ci et me fait rentrer dans une chambre.

Ils sont là. Mes muscles se détendent un peu en voyant que mes amis vont bien, et que nous allons dormir tous ensemble cette nuit. L'homme me fait visiter la chambre, c'est vite terminé puisqu'elle est petite. Je veux qu'ils nous laissent seuls. Enfin, il s'en va, en ajoutant qu'il reviendrai pour l'heure du dîner. Nous sommes seuls tous les cinq. Malgré le soulagement de se retrouver, une rapide discussion nous apprend que nous sommes tous passés dans le bureau de l'homme qui m'a parlé, et qu'il nous a dit la même chose à chacun. Nous restons prudents dans nos propos, nous savons que la chambre doit être truffée de micros.

Mais nous nous connaissons depuis tellement longtemps que nous n'avons pas besoin de mots pour nous comprendre. Les questions se lisent dans les yeux de chacun. Qui sont ces gens ? Pourquoi avoir choisi pour une telle expérience un groupe de cinq amis sans histoires ? Quel est le but de tout ça, et pourquoi nous laisser dormir ensemble alors que l'on sait ce qui nous attend ? Et surtout : pourquoi ont-ils décidé qu'il ne devait en rester qu'un parmi nous ?

L'homme de tout à l'heure nous amène finalement le repas dans la chambre. Nous mangeons en silence, puis après encore des heures à réfléchir pour essayer de comprendre le but de ce jeu sordide auquel semblent nous inviter ceux qui nous retiennent prisonniers, nous nous endormons d'épuisement à même le sol.

C'est à partir du lendemain que les choses deviennent concrètes. Nous sommes séparés, et je me retrouve seule avec un homme qui m'explique qu'il va faire avec moi des exercices et me poser des questions. Certainement une sorte de test ignoble, destiné à sélectionner lequel d'entre nous restera à la fin. Les exercices sont faciles, mais je comprends rarement ses questions. J'y réponds comme je peux, et il a l'air satisfait. Le soir, je peux retrouver mes amis dans la chambre.

----------------------------

Cela fait des jours que les tests et les interrogatoires s'enchaînent. Je crois qu'ils me donnent des médicaments. Mes pensées sont embrouillées quand je rentre dans ma chambre ce soir pour retrouver mes trois amis. J'ai la désagréable impression qu'il me manque quelque chose, mais je suis incapable de dire quoi. Ils ont dû diluer quelque chose dans l'eau ou la nourriture. Mais je ne peux pas refuser de participer, je ne sais pas ce qu'ils pourraient nous faire si l'un de nous se rebellait.

Ils doivent augmenter la dose de médicaments de jours en jours car je suis victime d'amnésies de plus en plus fréquentes. Mes amis aussi doivent être perturbés car ils disparaissent parfois pendant des heures, sans dire où ils vont. Hier soir, quand l'un deux est entré dans la chambre, j'ai mis beaucoup de temps à le reconnaître, comme si il n'avait jamais fait partie de ma vie. Je suis dans un état second ; ils doivent me donner des substances puissantes, mais je n'ai pas le choix, je ne peux pas arrêter de boire l'eau qu'ils me donnent.

------------------------------

Ce matin, après m'avoir posé une série de questions, l'homme m'a dit que j'étais guérie. Je n'ai pas compris de quoi, je ne me souviens pas pourquoi je suis là. Il m'a aussi dit qu'on allait arrêter les médicaments, et surtout, que je pourrai sortir de cet endroit dans peu de temps.

Tant mieux, j'en avais marre de dormir seule dans cette chambre.

[Yoshidu62]

Voici la mienne :)

Bonjour à toutes et à tous, il est l’heure de « Bonjour le Net ». Je me présente, Roger, je présente ce programme qui, comme vous le savez, fait ses grands débuts sur notre chaîne. Tout d’abord je vous remercie tous d’accorder de l’intérêt pour cette première émission qui traitera du premier sujet que nous vous avons concocté : Une partie de chasse sur Le Monde de Mario. Avant bien sûr de se lancer à l’abordage, mieux vaut présenter l’essentiel pour que l’on ne vous perde pas en cours de route : Le Monde de Mario, plus souvent abrégé en LMDM, est un forum francophone crée par un certain scunindar et qui a pour univers tout ce qui est plus ou moins proche du fameux personnage de Nintendo, Super Mario. Fort de ses 890 membres, on peut dire que c’est un forum qui a su prendre du galon au sein de la myriade de forums sur les jeux vidéo. Un beau matin, il s’aperçut d’une chose terrible, et c’est ce que nous allons découvrir maintenant, jingle!

*CETTE HISTOIRE EST TIRÉE DE FAITS RÉELS (ou irréels, enfin il nous fallait un jingle original)*
Ce fut donc lors d’un beau matin du mois de Janvier que les membres de LMDM se réveillèrent les uns après les autres, mais il y en avait toujours un qui avait pris l’habitude de se lever plus tôt : il s’agissait de scunindar, le créateur de ce monde numérique, permettant à ces braves gens de communiquer entre eux malgré les centaines de kilomètres qui les séparent. scunindar faisait alors comme tout le monde lorsqu’il se connecte, il inscrivait d’abord son nom, puis son mot de passe, avant de cliquer sur le bouton lui permettant de se connecter. Une fois la commande réalisée avec succès, il se retrouva étonné face à ce qu’il voyait : parmi ceux qui avaient envoyé les derniers messages sur le forum, il remarquait des pseudos qui lui paraissaient familiers.
Tweedgii… koopa star… WWWWWWWWWWWW… super matis… SUPERMARIO426… Sa crainte s’avéra vérifiée : les membres momifiés par leur bannissement définitif étaient revenus en vie..! Comment cela a-t-il bien pu être possible..? scunindar décida alors de mener une enquête, et il ne lui fallut que peu de temps pour constater avec effroi ce qui s’était passé : tous ses fidèles modérateurs, embauchés pour gérer avec brio la cohésion du forum, figuraient dans la liste des bannis! Fut-ce le coup d’un hacker? Celui-ci connaissait-il le mot de passe d’un de ses vigiles semi-virtuels?

En scrutant le journal de modération, il se rendit à l’évidence : quelqu’un s’était bien emparé du mot de passe d’un de ses modérateurs, et la cible de cette usurpation n’était autre que ce valeureux koopa troopa qui, malgré son sens de la modération quasi infaillible, avait encore une fois laissé son mot de passe qu’il refusait de changer, et qui était en réalité son pseudo. Il disait vouloir incarner le membre ultime du forum en assurant toute idolâtrie pour son personnage favori, le koopa troopa, jusqu’à le mettre comme mot de passe.
Homme plein de prudence et de sagesse, scunindar fit le travail. Après avoir débanni les autres modérateurs, il changea rapidement le mot de passe de la victime et lui en fit part dès que celle-ci fût joignable. Il n’attendit que peu de temps, koopa étant l’un des membres se levant également aux aurores. Il était au courant de tout cela via un système de messagerie instantanée sur un réseau social connu de tous. Se connectant alors avec son nouveau mot de passe, il se présenta face à l’imposant scunindar et implora sa clémence :
– Excusez-moi, ô grand scunindar, je vous assure que je tâcherai de trouver un mot de passe plus complexe afin d’enrayer toute possibilité de ce genre.
– Plaît-il?, répondit scunindar, d’une rhétorique qui lui faisait asseoir sa supériorité face à son subordonné, car on se doutait bien qu’il avait compris.
– JE CHANGERAI MON MOT DE PASSE POUR QUE CELA NE SE REPRODUISE PLUS! LANÇONS-NOUS DÉSORMAIS DE BONNE GUERRE FACE À CET AFFLUX D’HOMMES DE LA PÈGRE, cria koopa troopa, en toute sincérité et les yeux fermés.
– Bien, tu as raison, mettons-nous au travail.

Ce fut à la suite de ce bref dialogue qu’arriva un deuxième modérateur, ou plutôt d’une deuxième modératrice. Il s’agissait de 1_up, qui apportait tout autant de féminité que de talent à l’équipe, bien qu’elle cherchât à convaincre les autres qu’elle avait un Gros engin, peut-être une arme à destruction de boulets massive, ceci dit.
– POURQUOI TU CRIES KOOPA, fit-elle en furie, comme toujours lorsqu’elle voyait quelqu’un écrire en majuscules.
scunindar raconta toute l’histoire déjà décrite auparavant à la jeune modératrice en terme de longévité de service.
– Ah d’acc, je n’ai pas pu les connaître s’ils ont mis la pagaille ici il y a 5 ans, ajouta-t-elle, comprenant la situation.
– Il va falloir que l’on nettoie tout ça, prends place, dit scunindar d’un ton de capitaine.
– Attendez les gars, là je ne peux pas ban, je suis sur mobile… Je reviens sur mon ordi, précisa-t-elle.

Une fois après avoir attendu cette reconnexion, les trois collègues partirent liquider les membres du forum autrefois bannis définitivement du fait de leur comportement qui n’était pas en phase avec les règles du forum. Ils en avaient bannis un bon nombre, tandis que le dernier modérateur, YD62, le plus ancien et le plus lève-tard, arriva sur le forum sur le coup de midi et s’interrogea sur ce que pouvaient bien faire ses amis :
– Coucooouuu, vous faites quooooi?
– On fait ton boulot, répondirent les trois presque en chœur. On a retrouvé plein de boulets qui sont revenus sur le forum car une personne mal intentionnée a réussi à trouver le mot de passe de koopa troopa, il fallait dire qu’il n’était pas non plus très compliqué, ajouta scunindar, portant un regard toujours un peu accusateur vers le modérateur en question, celui-ci essayant vainement de le fuir en se retournant.
– Sérieux? SuperMario426 est revenu, ahah ça doit être drôle, réagit YD62. Sinon désolé si je n’arrive que ce midi, vous savez à la fac…
– Oui on sait, coupa scunindar, plutôt envieux de la quantité vacancière de son modérateur peut-être le plus loyal. Bon tu nous aides?
– Oui oui j’arrive.

C’est en rejoignant la troupe qu’YD62 remarqua un membre revenant sur le forum. Il s’agissait de Tweedgii. À la vue d'un tel énergumène, presque tout le monde pouvait s’attendre à quelle bêtise s'attendre de cette relique antique, à l’exception de 1_up, qui ne le connaissait que dans les livres d’histoire que ses mentors lui avaient contés.
– MDRR hé les gens, j’ai trouver comment on pouvais utilisé la Wiimote, ces super drôles XDDDD Vous vouler voir?, s’écria le membre dont il était question.
– Mes yeux, ils saignent, constata 1_up à la vue de ce dialecte propre à ce genre d’individus. S’il vous plaît faisons-le taire.
– Oui, puis de toute façon j’ai pas trop envie qu’il nous fasse sa fameuse démonstration, on a vu ce que ça avait donné quand il avait apparu sur le forum pour la première fois, ajouta un scunindar qui soupirait devant l’originalité sans faille du spécimen. Yoshi, comme tu viens d’arriver, tu t’en occupes?
– Allez. ¡VÁYASE DE LA ZONA NUESTRA, PELOTUDÓN!, dit YD62, invoquant comme un sort dans une langue dont il avait le secret et dont il se payait le luxe de faire un américanisme.
Ne comprenant rien à ce que le modérateur racontait, Tweedgii ne se faisait qu’insulter de gros crétin, avant d’aller revoir quelques de ses copains replacés plus tôt dans la journée dans la liste des bannis définitifs. Voilà une bonne chose de faite.
– Quelle classe, camarade, signala un koopa troopa émerveillé. Il manquerait plus qu’on fasse ça pour botter les fesses à Donald Trump puis on aura notre statue sur la Place Rouge.

Enchaînant les bannissements à durée indéterminée et rétablissant peu à peu l’ordre sur le forum, il n’en restait plus qu’un à faire le pas et à aller rejoindre ses comparses, SuperMario426, qui après quelques heures de recherche se retrouvait ligoté devant nos quatre chasseurs. De là s’amorça une discussion pour le moins étonnante de la part des modérateurs :
– Doit-on vraiment bannir ce gars? Comme je l’avais déjà dit dans mon pavé de remerciements, et oui cette chose existe toujours, SuperMario426 serait le spécimen parfait pour servir de punchingball au cas où on devrait compter sur des modérateurs en herbe pour faire prospérer notre forum encore pour de longues années.
– C’est pas faux, je te suis là-dessus, déclara koopa troopa, semblant bien aimer cette proposition.
– Pour ma part, faites comme vous voulez. Je l’ai pas connu donc je vais croire à ce que vous dites sur lui, ajouta 1_up.
– Ma foi, je ne serai moi-même pas contre cela, finit scunindar. Je serai fort ébaubi de voir la qualité qu’auront nos prochains modérateurs s’il nous sert d’entraînement.
SuperMario426 regarda les modérateurs se concerter d’un œil inquiet, bien qu'il continuât toutefois de crier inutilement derrière le morceau de scotch qu’on lui avait placé sur les lèvres, on pourrait deviner qu’il ne s’agissait rien d’autre que des menaces gratuites qui se seraient toutefois révélées être amusantes à écouter, au même titre qu’un morceau de rap lillois. Nos quatre amis se retournèrent vers lui, affichant chacun un sourire un poil sadique, son sort était scellé.
On le jeta sur la Place des Règles du Forum, que l’on fait visiter encore aujourd’hui à chaque nouveau qui s’est présenté au préalable dans le Café des Présentations. Notre SuperMario426 est devenu bête de cirque sur lequel on s’amuse à frapper étant donné qu’il montre tout ce que les règles interdisent.
*CETTE HISTOIRE A ÉTÉ TIRÉE DE FAITS RÉELS (ou irréels, enfin il nous fallait un jingle original)*

Et c’est ainsi que se conclut notre première émission de « Bonjour le Net », on vous remercie bien entendu de l’avoir suivie! On espère que pour un début ce format vous ait plu, et on compte sur vous pour nous faire grimper l’audience. Allez, au revoir et à la prochaine!

[Creatu]

Petite participation ^^

Castaldi s'empressa de lui tendre un jambon-beurre, mais le cochon, transformé en jambon dans obscur abattoir roumain, avait connu la libération par l'armée Rouge en 1944. Sans le savoir, Gin Rami allait mourir d'une grave intoxication alimentaire quelques jours plus tard. Elle était la deuxième victime de la maison hantée.
Les amis poursuivirent leur chemin dans le tortueux jardin, mais alors qu'ils cherchaient la voie la plus courte pour rejoindre la porte du manoir, Samwell Tarly fut mordu par un tuyau d'arrosage rouillé planqué dans la verdure, ce qui lui promettait une triple mort : par le venin du tuyau, pas l'eau croupie qu'il contenait et dans laquelle germaient plus de maladie que dans un puits somalien, et par le tétanos transféré par l'embout rouillé du tuyau. Comme souvent dans ces cas là, Samwell Tarly se persuada que c'était une petite morsure de rien du tout et qu'il devrait, au pire, arrêter de faire de la pelote basque pendant une semaine ou deux, mais comme souvent dans ces cas là, il mourrait dans d'atroces souffrances sur un lit d'hôpital, devant des médecins impuissants et sa mère en larmes. Il était la troisième victime de la maison hantée, et la 67e des tuyaux d'arrosage, cette année. Protégez-vous. C'était un message du ministère de la Santé.
La bande atteignit finalement la porte d'entrée, et entra, car entrer par une porte d'entrée est tentant, plus tentant que d'entrer par une porte de sortie.
Lorsqu'ils entrèrent, un courant d'air glacé les parcouru. Moriarty éternua alors. Moriarty, asthmatique, ne savait pas encore que ce rhume lui boucherait les bronches et le ferait étouffer à mort. Il représentait un certain nombre sur la liste des victimes de la maison hantée.
Puis ils entamèrent leur exploration, ouvrirent plusieurs portes. Ils ouvrirent la mauvaise. En effet, l'ouverture d'une bonbonne de gaz moutarde avait été reliée à la poignée de ladite porte par une épaisse toile d'araignée, renforcée au fil des ans par des milliers d'arachnides consciencieuses. Et l'ouverture de la porte entraîna inévitablement celle de la bonbonne, et Jenny, Harry, Bonnie, Robby, Maggie, Sarkozy, Philippe Risoli, Kicklee, Chucky, et les 243 autres, tout un pan de la jeunesse dorée de Lagoon Creek, alla mourir dans cette salle, gazée par la folie des Hommes. Il est important de préciser que Jacky, seul noir du groupe, fut le premier à succomber au gaz mortel.
Tous moururent donc, sauf Billy, qui était resté en arrière pour refaire les lacets de ses baskets. Le valeureux Billy s'exclama :
« Je suis le dernier, je dois trouver de l'aide ! »
Et il courut à travers la maison, la peur au ventre, traversa le jardin tel une fusée, sortit en trombe. Billy était sauvé. Et non, car Billy s'était égratigné la main sur le clou du portillon, il avait le tétanos. Et le sida, car il avait couché avec Cindy sans se protéger, petit polisson. Protégez-vous.

[mariofan]

Je vote Creatu pour son oeuvre ! (Ironie)

Mais la morale de ton histoire est très importante !

[1_up]

C'est l'heure des votes !
Quatre fics ont été proposées (Creatu ça compte pas wlh tacru), vous avez maintenant une semaine pour voter pour votre préférée. Tout le monde peut voter mais pour les auteurs je rappelle qu'il est interdit de voter pour sa propre création.
Si vous êtes des foufous vous pouvez aussi faire un petit commentaire sur chaque fic ou juste nous dire pourquoi vous avez voté pour une fic.

D'ici là je vais voir avec scouni' pour trouver une récompense pour le gagnant sinon je sens que ça va râler...

[koopa troopa]

Bon après beaucoup d'hésitation j'ai voté pour Ouaneup, j'ai beaucoup hésité entre ça et celle de Yoyo mais j'ai choisi la première car elle est un poil plus originale et que, même si la fin est un peu prévisible, c'est bien mené.

[Yoshidu62]

J'ai choisi la fic de koopa. Premièrement, j'ai trouvé la fic de Mariofan peu en rapport avec le thème même si j'ai bien aimé certains passages, puis l'absurdité de la fic de koopa m'a suffisamment plu pour qu'elle se démarque de celle de 1_up, qui toutefois était bien menée et donc facilement compréhensible.

[Yoshidu62]

Je me permets de faire un double-post pas très vilain.
Étant donné que 1_up ne sera pas disponible cette semaine, elle m'a donné le droit de clore le concours de fics et donc de déclarer l'heureux vainqueur.

D'abord je tenais à remercier les 4 participants (y compris moi huhu) d'avoir proposé leur fic et donc d'avoir animé un concours intéressant. Il vient donc le moment d'annoncer celui qui a gagné ce concours grâce à vos votes.

J'ai moi-même remarqué qu'à la toute dernière minute, un vote qui a été accordé à ma fic s'est reporté sur celle de Mariofan, et le fait que ce report place sa fic à égalité avec celle de koopa est suspect.
N'oubliez pas que l'on en sait pas mal lorsque vous votez dans un sondage. En effet, j'ai contacté scuni pour savoir qui a voté pour Mariofan et pour comprendre ce qui a permis ce changement de vote, et il a vu que Mariofan avait voté pour sa propre fic. On ne sait pas si c'est lui qui a reporté son vote, mais il est bien dit dans les règles du concours que l'auteur d'une fic n'a aucun droit à voter pour sa propre réalisation.
Donc il est évident de reléguer le compteur de vote de Mariofan à 3, ce qui fait que koopa n'est plus à égalité avec personne, ce qui veut dire... qu'il est le vainqueur de cette édition du concours de fic de LMDM!

koopa a gagné la récompense ultime, c'est-à-dire un fabuleux et délicieux kebab payé par notre cher scunindar!
Je remercie une nouvelles fois les participants et les honnêtes votants pour leur implication dans ce concours, il y aura certainement une nouvelle édition dans les jours qui viennent, il faudra voir avec 1_up. :)